lettercamp
c/o vazemsky
L’écriture sur paysage s’est souvent limitée à ça: un prénom, un nom… une date d’entrée, une de sortie. Et la relégation du vivant au rang de personnage. Plus de corps. Juste un souvenir. Hantant. Fantomatique… « Who’s there? »
( le plus beau roman à ce sujet, celui du souvenir d’un défunt, est à mes yeux Mort de Quelqu’un de Jules Romains… )
On ne sait trop encore comment intervenir, lettres de bois, lettres de glaces, travaillant encore la notion d’identité et de territoire, dans le cadre de Art & Psychiatrie 2013, EPSM de Bailleul. On sait que l’on partira de ce nom… lié à une histoire précise. Littéraire. Une rencontre. Et un livre. Et une tombe. Au cimetière de Bailleul… Allée 12.
Quand le corps n’est plus,
il ne reste qu’un personnage.
Qui, déjà, hantait le corps
avant sa mort.