27 avril 2013
c/o vazemsky
Je reçois la seconde photo presque dans l’instant. A 800 kilomètres de là.
Je reçois, traite l’image, et la renvoie une seconde fois dans un endroit précis de la sphère virtuelle, un espace public. Les Nuages de Sylvain Chauveau improvisent plutôt bien avec les gargouillements de la cafetière italienne. J’écris des textes qui tentent de parler d’ici. Et de là-bas. J’observe la photo et me raconte des histoires.
En vrai on en aurait parlé, avec Andrès, de la couleur des lettres, différentes, les blanches sont, je crois, en glace pilée, vu d’ici. Certaines doivent être encore dans les moins 20°. D’autres non… On aurait pu observer d’infimes détails. Chercher d’infimes points de vues. Me demande bien ce que Rémi va faire de ça. En photo. On aurait pu également fêter l’anniversaire d’Elise. Discuter, parler avec des gens de passage, et regarder fondre le sens…
Sous la langue.
Je reçois les photos et je les exporte, connecte. Pour d’autres. Exilé comme sur un nuage relais. Je commente un endroit où je ne suis pas. Mais aimerais grandement être.
Mais cela suffit, il est temps d’être ici. La café est passé. Je reviens au présent. Hic et nunc. Wroclaw, Pologne. Autre projet. Me rattraperais au retour, sur les prochaines lettres…