9 juin 2013
c/o vazemsky
Ce projet d’écriture sur paysage n’est qu’un pré-texte. Pour travailler ensemble. Expérimenter. Développer d’autres projets et prendre le monde comme atelier d’écriture. S’imprimer du monde. Plutôt qu’imprimer le monde.
Une des pistes secrètes de ce projet est un travail photographique mené depuis plusieurs années par Andrés Costa. Comme la création d’une image, une photographie, inachevée, se développant dans l’esprit du voyeur. L’esprit du regardant comme le dernier lieu de la fixation de l’image, le dernier bac de la chambre noire. L’image n’existe que là, dans le corps sombre et fermé. La tête de chacun.
La photographie n’est pas une simple image mais un doigt pointé vers la création, internée, d’un espace. L’espace du regard.
Andrés Costa expose en ce moment au Centre d’Arts de Lille, le projet montré (à expérimenter) se développe déjà à l’intérieur du Lettercamp, avec une particularité linguistique… je dirais même plus: « neurolinguistique ».