J’avoue que la cycliste, le vélo, son collier à fleurs jaunes et le petit muret derrière elle ressemblent à une vision presque parisienne du littoral dunkerquois, à la rigueur Saint-Valéry bien plus au Sud…
La page nous fut donnée via Tony Coates qui connaissait le projet, arrachée du ELLE en question, comme un retour de communication.
Car la question se pose, chez Lettercamp, sur les formats communicants, et sur la profondeur de la communication: l’information circule, touche ceux qui, déjà un peu au courant carne l’info, mais combien, ex-nihilo, suivront le chemin pour arriver à l’évènement? Jusqu’à quel point la communication est désormais un flot d’informations, juste la consommation d’un flot de texte, téléscripteur, au format court, n’ouvrant que très peu sur l’action, réelle, autre que l’effeuillage du magazine?
Chez Lettercamp, on interroge la lecture active, celle qui justement arrache des feuilles, biffe les textes, marques les marges, découpe des phrases, une lecture active n’étant autre que les premiers pas d’une écriture.